2011 Me voilà arrivée à l’acrylique, une nouvelle aventure qui, au départ, ne m’attirait pas énormément parce que c’est du plastique et, que par rapport à l’huile, matière naturelle, j’avais un petit parti pris contre. Mais je voulais peindre des formats encore plus grands et l’ essayer. Au fur et à mesure , j’ai decouvert son potentiel et les diverses manière de le mettre en valeur. Pour moi, c’est la peinture de l’instant, car l’acrylique sèche vite, donc il faut y aller et être sûr de son affaire, ce qui me correspond assez car mes peintures, la plupart du temps, gaillissent de l’intérieur tout en étant mûries préalablement durant parfois des semaines. Dès lors qu’arrive la moment, cette tension qui fait que je DOIS m’asseoir devant la toile, ou la poser par terrre si elle est très grande, je me plonge dedans et n’arrête pas avant d’avoir peint le gros de l’oeuvre.
J’adore utiliser les couteaux en des gestes amples et sûrs, gestes Zen on me dit, et les utiliser pour gratter la couche supérieur de peinture afin de créer une profondeur, une luminosité, une finesse ressemblant vaguement à l’aquerelle. Ce grattage, on me dit, fut utilisé en premier par un nonne bouddhiste en France qui est la mère du traducteur du Dalaï Lama, Mathieu, ce qui démontre une sorte de méditation-picturale dans laquelle on se plonge et qui m’est venue naturellement., nécessaire pour éxecuter ces gestes rapides, sûrs, instinctifs.
Des fois, j’étale les couleurs directement du tube, en couches épasses, C’est un régal! L’acrylique est la peinture de notre temps même si l’huile reste LA peinture par exellence et un vrai travail, une vraie maîtrise superbe.